Les portraits de SoMuM – Khalil Baddour, stagiaire au sein du projet FINCA 2020-21, masterant en Géomatique et Modélisation spatiale

Cursus

2020-2021 – Master 2 en Géomatique et Modélisation Spatiale, Université d’Aix-Marseille.
2018 – 2019 – Master 1 Géosciences Risques Naturels et Développement Durable, Faculté Polydisciplinaire de Taza, Maroc.
2015-2018 – Licence en Géographie, Faculté Polydisciplinaire de Taza, Maroc.
2014-2015 – Baccalauréat, Lycée Bnou El Yassamine, Maroc.

Quelques mots sur mon parcours

Je suis Khalil Baddour, titulaire du master 2 Géomatique et Modélisation Spatiale à l’université d’Aix-Marseille, obtenu en septembre 2021.

Ayant suivi une licence en géographe, j’ai bénéficié d’une formation diversifiée et transversale qui va de l’étude d’une portion de l’espace jusqu’ à l’analyse de ses interactions avec l’homme et ses composantes.

En troisième année de licence, j’ai suivi un parcours de « Dynamique des Milieux Naturels » qui m’a ouvert la porte pour pouvoir ensuite intégrer un master en « Géosciences Risques Naturels et Développement Durable », au sein duquel j’ai pu consolider mes connaissances et savoirs en termes de l’analyse de l’espace naturel, de son évolution géomorphologique et la prévention des risques naturels et leur aménagement.

Pour consolider mes savoir-faire techniques surtout en matière de traitement des données spatiales et de cartographie, je me suis réorienté en master de géomatique et modélisation spatiale à l’université d’Aix-Marseille. Au cours de cette formation, j’ai eu l’occasion et l’honneur d’être recruté en tant que stagiaire chargé de SIG et statistiques au sein du projet FINCA (Frontières, (Im)mobilisations et Néolibéralisme en temps de Covid dans l’Agriculture) financé par l’Institut SoMuM (Sociétés en Mutation en Méditerranée), pour une durée de trois mois à partir du février 2020.

J’ai été accueilli au sein du LEST (Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail) d’Aix-en-Provence, ce qui répondait en grande partie à mes attentes professionnelles et opérationnelles, puisque le traitement et l’analyse de l’information géographique à dimension spatiale représentent l’activité principale du métier de géomaticien.

En conséquence, l’équipe du projet FINCA nous a confié des tâches d’analyse d’une base de données relatives aux introductions saisonnières OFII, ce qui nous a permis de mobiliser nos acquis et compétences et les appliquer à l’étude de la thématique de l’immigration agricole en France.

Dans le cadre du projet FINCA, j’interviens avec Nidal Bekki, dans la partie technique consistant à traiter et analyser les données d’OFII (Office français de l’Immigration et de l’Intégration) via des méthodes statistiques factorielles qui visent à caractériser les introductions saisonnières OFII en agriculture et à identifier des typologies régionales à l’échelle de la France.

En effet, les contrats de l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration accordés aux pays extra-européens pour motif agricole sont souscrits par des travailleurs dont l’analyse du profil (pays d’origine, sexe, type de travail agricole sollicité et âge…) permet, grâce à des méthodes statistiques multidimensionnelles, d’aboutir des typologies spatiales plus ou moins homogènes.

Tâches techniques réalisées

Le stage a eu pour objectif de réaliser :

• un prétraitement de la base de données OFII et Prestation de services internationale (correction, nettoyage, remplissage) ;
• une création du référentiel spatial du projet et réalisation des cartographies ;
• des statistiques descriptives à visée exploratoire (tri à plat et tri croisé) ;
• une analyse statistique factorielle des données d’OFII, de type ACM (Analyse des Correspondances Multiples) et AFC (Analyse Factorielle des Correspondances).

Contraintes

Dans l’établissement d’accueil, les conditions technologiques et opérationnelles ont été optimales pour la réalisation des travaux confiés, malgré la pandémie. Au sein du LEST, l’administration s’est bien mobilisée pour nous accueillir dans un espace dédié avec la mise à disposition des outils techniques (ordinateurs portables et bureautiques). Nous avons aussi bénéficié du soutien précieux des enseignants-chercheurs de l’unité pour échanger sur les méthodes utilisées et nos résultats.

Les seules contraintes rencontrées ont tenu au manque de certaines données pour réaliser tous les objectifs soulignés. En effet, les données SIPSI liées au travail des « détachés » n’ont été mises à notre disposition qu’à la fin du stage, rendant le traitement statistique impossible. De même, nous n’avons pas pu réaliser le traitement lexicométrique du corpus médiatique, en cours de constitution durant le stage 2020-21.

*****

 Consulter : Présentation du projet FINCA (Frontières, (Im)mobilisations et Néolibéralisme en temps de Covid dans l’Agriculture)